bacchanales

bacchante

Lundi 23 avril 2012 à 21:33

 
Une bouche, une paire de seins et de fesses.
Voilà ce que je suis. Et rien d’autre.
Une bouche pour être embrassée,  le reste pour être matée.
Une bouche, une paire de seins et de fesse. Et rien d’autre.
Tu me donne d’abord l’illusion du contraire.
Un corps-marionnette que tu pilote. Une machine qui raconte des choses amusantes.
C’est tout ce que tu en penses.
Un joli jouet, qui amuse durant une soirée.
Et qu’on oublie.
Une bouche, une paire de seins et de fesses, et rien d’autre.
Qu’on oublie,
 Toujours,
Et encore.
Une bouche, une paire de seins et de fesses,
Que tu as oubliés.
Et qu’un autre oubliera,
Je ne suis donc que cela ?

Vendredi 6 avril 2012 à 17:57

Soyons d’accord, je ne parle pas ici du « thrue love kiss » des contes de fées (ceux de disney, les originaux sont une autre histoire…), mais bien du baiser que l’on échange avec passion. Géniale conception de notre système qui fait se libérer de l’ocytocine, molécule divine !http://bacchanales.cowblog.fr/images/imageportraitw858.jpg
Un regard qui se fait plus sérieux, des yeux qui pétillent de désir. Deux visages si prés l’un de l’autre qu’un souffle peine à y passer. Des yeux qui se ferment. Le total oubli du monde extérieur. On sent que l’on va se donner à l’autre, à peine l’esprit a-t-il pu faire cette remarque que le corps est déjà emporté. Les lèvres se touchent timidement, la lèvre inférieure glisse langoureusement ; les bouches s’entre-ouvrent pour que commence le formidable ballet. Incroyable fusion de deux êtres, qui fait perdre toute conscience du monde extérieur et de soi-même. Qu’est-ce qui m’entoure ? Quelle est cette musique ? Où suis-je ? Rien ne compte plus que ces deux personnes qui se muent en une seule. Incroyable sensation, la tête tourne, torrent et ouragan, tempête et tonnerre coulent, soufflent et grondent dans le corps, le ventre, le cœur. De la lave de chocolat parfumée d’épices aphrodisiaques déferlent dans les veines et arrivent aux lèvres, qui ne peuvent plus se détacher. Encore un peu plus prés. Et je disparais. Et tu disparais.

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